Voyage en Amérique : ce qu’il faut savoir sur le tourisme français aux US !
Historiquement, les États-Unis ont su rester l’un des premiers choix des voyageurs français. En 2015, la France se classait au 3e rang des marchés européens émetteurs vers les USA après le Royaume-Uni et l’Allemagne, et au 9e rang mondial après le Canada, le Mexique, le Royaume-Uni, le Japon, la Chine, l’Allemagne, le Brésil et la Corée du Sud. Qu’en est-il aujourd’hui ? L’élection de Donald Trump a-t-elle changé la donne ?
Les Français sensibles à l’attrait artistique et culturel des USA
En 2015, plus de 1,75 million de voyageurs en provenance de l’Hexagone ont foulé le sol des États-Unis, soit une augmentation de 6% par rapport à l’année précédente. La France a souvent battu son propre record de touristes envoyés aux États-Unis sur la dernière décennie. Les arrivées en provenance de France représentaient 2,3% de l’ensemble des arrivées internationales aux États-Unis en 2015. Les dépenses des Français ont toutefois baissé de 3 points pour s’établir à 5,7 milliards de dollars, traduisant une appétence pour le voyage économique. En 2016, les États-Unis ont continué à jouer leur rôle de destination populaire pour les voyageurs français, se classant en première position dans la catégorie « longue distance », l’ESTA facilitant grandement les voyages aux pays de l’Oncle Sam.
Dans le détail, les destinations préférées des Français sont L’État de la Californie, les villes et régions qui comptent des parcs nationaux majeurs, L’État de Floride et bien sûr la ville de New York.
Et parce que le touriste français est friand de découvertes artistiques et culturelles, des destinations réputées pour leur cachet culturel ont émergé. Washington D.C., Boston et Chicago ont par exemple brillé par leurs musées et leur propension à favoriser les arts de rue. Aussi, les Westerns américains ont popularisé les États occidentaux comme l’Arizona, l’Utah, le Nevada, le Colorado et le Nouveau-Mexique qui accueillent de plus en plus de Français et d’Européens.
Les Français ont cinq semaines de vacances payées par semaine. La durée moyenne du séjour aux États-Unis est d’environ deux semaines, soit 40% de la totalité de leur congé.
Les Français semblent préférer le voyage indépendant, puisqu’ils sont 70% à choisir l’option « fly and drive ». Les retraités préfèrent pour leur part les voyages organisés. Huit compagnies aériennes proposent aujourd’hui des vols sans escale au départ de la France vers les États-Unis.
Voyage en Amérique : l’engouement des Français s’est confirmé en 2017
Le département du Commerce des États-Unis a récemment publié ses chiffres de fréquentation pour 2017, avec beaucoup de retard. Le nombre de touristes qui ont opté pour un voyage en Amérique a légèrement augmenté (+0,7% par rapport à 2016) pour s’établir à 77 millions de visiteurs. Les dépenses ont augmenté de 2% pour atteindre les 250 milliards d’euros. Une excellente nouvelle pour le pays après la baisse enregistrée en 2016. Le marché français a participé à cette dynamique positive, puisqu’on a enregistré environ 1 667 000 arrivées en provenance de France en 2017 pour une progression de 1,6%, selon les chiffres fournis par l’Office du Tourisme des États-Unis en France.
« Les résultats du TO BtoC et BtoB et des compagnies aériennes pour 2017 sont très positifs », s’est réjoui Geoffrey Duval, Président du TO américain.
Sans surprise, les marchés qui affichent la meilleure progression aux États-Unis sont la Corée du Sud avec un bond impressionnant de 18 points, le Brésil qui gagne 11 points, l’Argentine (+10%), l’Irlande (+9%) et le Canada (4,8%). La France occupe ainsi la 9e place dans le top 10 des nationalités qui visitent le plus les États-Unis.
L’autre signal positif concerne les recettes perçues par le tourisme américain. Ces dernières ont en effet progressé plus rapidement que les arrivées internationales, avec une croissance de 2%. Elles s’élèvent désormais à 251,4 milliards de dollars, et c’est un nouveau record ! « L’industrie du tourisme américain continue de porter notre économie vers de nouveaux sommets », s’est enthousiasmé Wilbur Ross, secrétaire américain au Commerce.